Durant deux ans de collaboration avec les chercheurs Jean-Charles Thomas et Thomas Roger, Herman Kolgen a conçu un système lié à une interprétation des activités de recherche du GANIL pour une performance et une installation visuelle et sonore. Sur scène, le système est relié en temps réel au Centre Nucléaire du GANIL.
Le GANIL procède à l’étude de ce phénomène en faisant entrer en collision des noyaux à très grande vitesse. La base est de faire percuter par un faisceau à 100 000km/s des ions lourds (éléments dont le poids se situe entre l’atome de carbone et l’atome d’uranium) dans les noyaux cibles. Les effets de ce bombardement sont enregistrés par des capteurs, puis étudiés en détail par les chercheurs.
Herman Kolgen conceptualise une vision qui vise à exprimer les recherches menées par le GANIL, en transposant ces connaissances basées sur des données réelles dans le but de créer une substance dynamique visuelle et sonore.
Herman Kolgen est un artiste québecois qui se décrit comme un sculpteur audiocinétique. Il puise sa matière première dans la relation intime entre le son et l’image. Il crée des pièces qui prennent la forme d’installations, d’œuvres vidéo et cinématographiques, de performances et de sculptures sonores.
Création : Herman Kolgen
Scientifiques : Jean-Charles Thomas, Thomas Roger, GANIL
Coding et électroniques : Patrick Sain-Denis, Jean-Philippe Pierre Louis, Lucas Paris.
© Bruno Destombes
Isotopp, produit par Herman Kolgen et Station Mir, est une collaboration entre l’artiste canadien Herman Kolgen avec le soutien de la Ville de Caen, la Région Normandie, Le Dôme, le GANIL, le Cargö, la Fondation Mécènes Caen Normandie, So Numérique, L’ésam Caen/Cherbourg et le Conseil des Arts et des Lettres du Québec.