Kyil Khor est une invitation au voyage vertical. Le miroir d’eau accompagné de la musique d’Eliane Radigue se réfère aux mouvements de circumambulation des pélerins autour du Mont Kailash, montagne sacrée du Tibet. Le miroir d’eau de Kyil Khor déforme et renouvelle le regard sur l’espace environnant. À l’échelle quantique, une particule n’a pas de position bien définie et se décrit par un ensemble de probabilités ou fonction d’onde. De même que l’atome avec différents niveaux d’énergie change de forme, ici la matière du plan d’eau déploie le potentiel de ses interférences ondulatoires en chao ordonné.
Projet de Félicie d’Estienne d’Orves, lauréate du Prix international de la fondation Vasarely pour les Arts Numériques en 2018, est issu d’un collaboration avec le GANIL (Grand Accélérateur National d’Ions Lourds) de Caen. L’œuvre rend hommage à la série « Ondulatoires » de Victor Vasarely, réalisée dans les années 50 et aux recherches du plasticien sur la dualité onde-corpuscule de la matière.
Félicie d’Estienne d’Orves est une artiste plasticienne française. Son travail combine nouvelles technologies, lumière et sculpture, et porte essentiellement sur des sujets liés à l’astrophysique.
Musique : Eliane Radigues
Consultants scientifiques : Jean-Charles Thomas, François de Oliveiran Beyhan Bastin, Anthea Fantina (GANIL)
Spatialisation sonore : Lionel Marchetti
Programmation : Sylvain Garnavault, Thomas Pachoud
Modélisation : Sebastien Wierinck Workshop (SWWS)
Fabrication : Atelier Delarasse, collectif Manœuvre
Régie : Thomas Leblanc
Producteur délégué : Nicolas Wierinck (Archer & Weaver)
Portrait © Gérald Knights
© Fondation Vasarely
Production : Studio d’Estienne d’Orves, Station Mir / Festival ]interstice[
Création réalisée en coproduction avec CHRONIQUES, Biennale des Imaginaires Numériques, coordonnée par Seconde Nature et Zinc, la Fondation Vasarely et Stereolux / Scopitone.
Avec le soutien de Normandie Impressionniste, GANIL, la ville de Caen et la ville d’Aix-en-Provence.
Avec la participation du DICRéAM.