Le projet Espèces Sans Espaces s’inscrit dans la pratique artistique de Thomas Pausz, qui vise à proposer de nouvelles formes de narrations de l’environnement et des relations inter-espèces par la création d’écosystèmes médiatiques mêlant travail documentaire, fiction et création numérique.
Depuis 1997, Station Mir accompagne, produit et présente le travail de très nombreux artistes internationaux qui expérimentent les liens entre arts et technologies par des créations qui mixent arts sonores, visuels et numériques et explorent les interactions avec d’autres champs disciplinaires tels que les sciences, la recherche, l’enseignement et la pédagogie...
Le projet artistique, esthétique et critique porte sur la création numérique, l’hybridation des formes, la transversalité des pratiques, l’immatérialité et la fluidité des supports, ainsi que sur les nouvelles formes de relations aux publics induites par les Technologies de l’Information et de la Communication.
Station Mir contribue à l’attractivité territoriale normande par une démarche de réflexion collective sur la création artistique à travers l’accompagnement, l’accueil, la production, la diffusion, la recherche et la médiation dans un contexte de structuration d’un réseau professionnel français des arts et des cultures numériques. Cette démarche se développe autour des quatre axes suivants : production, diffusion, recherche, médiation
Production
Station Mir soutient et conseille des artistes dans la construction et le développement de leur parcours esthétique et professionnel sous forme de productions et co-productions. Station Mir engage des ressources financières, logistiques et techniques pour permettre la création d’œuvres avec des artistes ou groupes d’artistes régionaux, français et internationaux.
Station Mir produit et co-produit deux à trois projets par an et contribue au projet d’atelier partagé du Collectif Manœuvre.
Diffusion
Depuis 2006, Station Mir produit le festival ]interstice[, rencontre des inclassables qui permet la diffusion de ses productions et d’une sélection de créations françaises et internationales. Cette démarche est corrélée à la création d’un réseau national de structures de production et de diffusion de l’art numérique et de partenariats internationaux.
Depuis 2006 le festival ]interstice[ a accueilli 240 artistes de 20 nationalités. Depuis 2012 la fréquentation moyenne, sur une période de deux semaines, est de 10 000 visiteurs avec un pic de 21 000 en 2019.
Direction générale et artistique : Station Mir
Direction technique : Collectif Manœuvre
Direction développement, relations publics et partenariats : Obique/s
Recherche
Station Mir est associé au Laboratoire Modulaire, premier laboratoire de recherche de l’ésam Caen/Cherbourg. Adossé au doctorat de création RADIAN mis en place par les écoles d’art de Caen/Cherbourg, Le Havre/Rouen et l’école d’architecture de Rouen. Le Laboratoire bénéficie d’un financement pour la structuration du Ministère de la culture - mission recherche et de l’ésam Caen/Cherbourg. Il propose un espace d’expérimentation artistique et théorique dédié à l’étude et au développement de pratiques artistiques dans les espaces numériques (physiques et/ou virtuels).
Les axes de recherche :
> L’immersion : créations visuelles et sonores pour une expérience immersive spatialisée et correspondant à la vision topographique de l’espace investi par le corps.
> La décentralisation : des contenus artistiques créés et diffusés en ligne ayant des effets
sur l’organisation physique des espaces et des corps. Cet axe se concentre sur les différents modèles
d’organisation spatiale de(s) web(s) (éditorialisation, Peer 2 Peer, etc.).
Dans le cadre du Laboratoire Modulaire, l’ésam Caen/Cherbourg lance un appel annuel à candidature
à destination d’artistes pour une résidence de recherche (bourse de 10 000€).
Médiation
Dans le cadre du festival ]interstice[ qui associe des formes artistiques ouvertes aux multiples lectures, Station Mir investit des espaces de la ville de Caen avec de nombreux partenaires institutionnels, culturels et privés et permet la rencontre entre les œuvres et les publics. Avec une médiation renouvelée grâce à l’engagement de volontaires (une quarantaine par an), le festival a vu sa fréquentation et sa réputation augmenter de façon significative. Cette attention particulière à la relation aux publics est une priorité, qui se caractérisera en 2020 par une place croissante dans l’organisation du festival confiée à ses membres non-professionnels.